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NOTES.

les ouvrages suivants : 1o Threnodiam in funas Maximiliani Cæsaris I ; 2o Lexicon Græcum ; 3o Præceptiones ad principes ac magistratus instruendos. Valère-André le fait auteur d’un commentaire sous le titre : Commentarius in Ovidium de remedio amoris.


Guerre qui se termina par un affreux massacre des insurgés.

Il est ici question de la révolte de Cornouailles, arrivée en 1497 à l’occasion de la levée d’un subside considérable voté par le Parlement, pour la guerre d’Écosse. Les commissaires du roi Henri VII mirent tant d’inhumanité et de rigueur dans la perception du nouvel impôt, que le peuple de Cornouailles, moins traitable que celui des autres provinces, se souleva en masse, avec des cris de mort contre Réginald Bray et le cardinal Morton. Les insurgés, ayant à leur tête l’avocat Flammock et un maréchal-ferrant appelé Michel, marchent à Londres, à travers les provinces de Devonshire et de Somerset. À Wells, ils choisissent pour leur général le lord Audley, qui les conduit à Salisbury, puis à Winchester, et voulait les mener droit à Londres comme le bon sens l’indiquait. Mais l’avocat Flammock pensa qu’il valait mieux envahir la province de Kent, afin de recruter des mécontents. Son avis prévalut, et cette fausse démarche démoralisa et perdit l’insurrection. Cependant le lord Audley vint camper à Black-Heath, presqu’en vue de Londres. Henri VIII l’at-