Page:Moreau - Nouveau mémoire pour servir à l’histoire des cacouacs.djvu/104

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négligé pour cela les talens agréables. Je suis avec le plus profond respect, Mon cher Maître, votre &c. Signé le Cacouac Valentin.

Je gémis lorsque je lûs cette épître singuliére, & je regretai sincèrement mon pauvre valet dont j’ai depuis appris la fin malheureuse ; plût à Dieu que mon argent & mes bijoux lui eussent mieux servi ! J’embrassai mon guide Aléthophile. J’avois le cœur serré & j’y sentois naître pour les Cacouacs une haine qui ne se pouvoir retenir. Je marchois en silence, & je repassois avec confusion

    tribue dans cette lettre n’étoit point de lui, mais d’un des plus illustres de la Colonie.