Page:Moreau - Nouveau mémoire pour servir à l’histoire des cacouacs.djvu/43

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j’observois que c’étoit alors que l’on applaudissoit le plus vivement. Dès le soir on m’envoya deux Odes à ma louange, & quelques Poëtes Cacouacs me firent demander l’honneur d’assister le lendemain à ma toilette.

Je passai ainsi trois jours à converser avec les Cacouacs, à lire leurs écrits, à m’instruire de leurs mœurs, enfin à me former une idée juste de cette Nation. J’ai dit plus haut tout ce qui m’en est resté.

Le quatrième jour, dès le lever du soleil, le vieillard qui m’avoit rendu visite tous les matins, se présenta à la porte de ma tente. Il étoit vétu d’une étoffe grossiere.