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Au nombre de ses richesses, le Nouveau-Brunswick compte l’industrie du bois.

velé et conforme aux données les plus modernes de la science ; par la fidélité aux horaires ; par l’opération, d’autre part, de compagnies de navigation fluviale et maritime ; enfin, dans ces pays qui, comme le Canada, possèdent encore de vastes étendues où la civilisation n’est pas encore complétée, par l’établissement, à des points stratégiques, de confortables hôtelleries.

Le Chemin de Fer National du Canada s’est donné cette tâche gigantesque, — et il l’a accomplie.

Desservant toutes les provinces canadiennes, touchant à toutes les capitales, provinciales et fédérale, ses voies ferrées servant de débouché à tous les centres manufacturiers du pays, — le Chemin de Fer National du Canada, dirigé par un bureau d’administration unique, est sans contredit le principal facteur de notre développement industriel et commercial. Il ne fut construit que dans un but de service et de perfectionnement. Il a puissamment aidé à mettre en valeur nos ressources naturelles, incalculables certes, mais qu’il fallait néanmoins révéler à l’univers.

Par exemple, nos terres de l’Ouest, grenier du monde, n’avaient exporté en 1896, quand commença la construction des principales lignes des prairies, que pour environ soixante millions de dollars en produits agricoles et en animaux. Or, grâce aux chemins de fer, nos exportations accusaient, en 1921, près de 672 millions de dollars (environ sept billions de francs, à l’heure actuelle), se haussant ainsi de 980 pour cent en un quart de siècle, et transportant cinq fois plus de blé que toutes les exportations agricoles réunies, en 1896.