Page:Mouravieff - Lettres à un ami sur l'office divin de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, trad. Galitzin, 1850.djvu/117

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et nous, comme des enfants qui portent le signe de la victoire, nous crions à vous, vainqueur de la mort : Hosanna au plus haut des cieux, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

En mémoire de ce jour de réjouissance, nous aussi, après avoir pris en mains des rameaux sanctifiés, nous sortons comme pour marcher à la rencontre du Roi pacifique qui s’avance pour se livrer volontairement aux souffrances, et nous nous écrions :

« La grâce du Saint-Esprit nous ayant réunis en ce jour, nous avons tous pris votre croix, et nous disons : Hosanna an plus haut des cieux, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Notre mère tendre, la sainte Église, nous guide dans cette solennité spirituelle, en nous expliquant, par de profondes paroles, ce qui signifient ces rameaux et comment nous devons marcher avec eux à la rencontre du Christ :

« Réjouissons-nous tous ensemble, fidèles, en offrant à Jésus-Christ, avec la pureté des enfants, les rameaux de la vertu ; étendons aussi sur son passage les vêtements des œuvres agréables à Dieu, et faisons-lui une mystique réception. »