Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/239

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GUIGNOL.

Ah ! nom d’un rat, dites-le donc. Je me porte pas mal… & vous ?… Qué drôle de conversation nous avons là !

ZISKA.

Mylord !

GUIGNOL, se retournant & appelant.

Mylord ! mylord ! ici, ici !

ZISKA.

Que dites-vos ?

GUIGNOL.

Vous appelez votre chien, je crois ; je l’appelle aussi.

ZISKA.

No, mylord ; ce était vos, mylord. Ce était le nom des Messieurs dans le Angleterre.

GUIGNOL, à part.

Elle me prend pour un mylord anglais !… ça se trouve bien ; moi qui ai pas le sou… Ah ! elle me prend pour le bargeois ; elle a un voile sur le coquelichon ; c’est la demoiselle avec qui qu’on veut le marier. Si je pouvais voir par dessous le voile. (Haut.) Douce colombe, accordez-moi la parmission de mettre à vos pieds toutes mes salutances.