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laume II et à ses fils les ennemis de Pierre de Savoie, mais sans avoir renoncé à la succession de leur père. Henri III donne, le 29 mai 1243, à Pierre de Genevois, le droit de mariage d’une fiille noble. Il le marié ensuite lui-même à une noble et riche héritière, Mathilde de Lacy. Pierre mourut avant le 21 septembre 1249 (Wurstemberger, IV, n° 238) ; il avait été, dit Mathieu Paris, fort ami du seigneur roi, malgré l’obscurité de sa naissance (VI, p. 506). Son frère Ebal ou Ebulon de Genève avait des revenus en Irlande, mais il ne nous parait pas qu’il y habitât. Il reçut aussi plusieurs fiefs du roi. En 1254, il est à son service, en Gascogne, où Henri lui fait payer 60 marcs pour son entretien, outre 20 marcs pour remplacer un cheval qu’il a perdu.

Le 12 mai 1259, à Londres, et par trois actes diférents, il fait ses dispositions de dernière volonté. Son héritier est Pierre de Savoie ; les témoins sont presque tous des chevaliers ou des clercs des environs de Genève : Ebal des Monts, Pierre de Ghampvent, Simon de Joinville, Galfrid de Grandmont, Geofroi d’Amaisin, chevaliers ; Girard de Grandson, chanoine de Lyon ; Simon de Vercers, chanoine de Genève ; Guido de Montagny, Aymon de Vercers, clercs (1).

Il semble qu’en 1242, les cousins d’Ebal, Aymon et Amédée, fils du comte Guillaume II de Genève

(1) Wurstemberger, IV, n" 507 et 508.