Page:Mugnier - Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d’Aigueblanche évêque d’Héreford.djvu/40

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Elonore le décida, sans doute, à demander la main de sa jeune soeur. Richard chargea de ce soin Pierre d’Aigueblanche, et quand Pierre de Savoie fut de retour d’Angleterre, après les batailles de Taillebourg et de Saintes, il le pria de se joindre à l'évêque d'Héreford. Pierre accepta cette miss[on pour laquelle il reçut unt mandat formel du roi et de son frère, donné à Pons, le 26 mai 1242 (1). 11 rejoignit Pierre d’Aigueblanche auprès duquel il trouva son frère Philippe de Savoie. La demande des députés de Richard fut rapidement agréée et, le 17 juillet, après entrevue du prince anglais avec Thomas de savoie(2), le contrat de mariage fur dressé au château de Tarascon (3). On dut le rédiger à quadruple

(1) Wurstemberger, IV, n’ 154.

(2) Rôles Gascons, no 313. 26 juin 1242, sauf-conduit donné par le roi à Thomas de Savoie pour aller à un colloque avec le comte de Cornouailles.

(3) CIRRARIO et PROMIS, Documenti e Sigilli p. 143. Le contrat est rapporté en entier. Voici la description du sceau de l'évêque d’Héreford, dans l’état oùt il se trouve actuellement aux archives de Marseille. Evêque debout, revétu d’une chasuble tres ample, crosse à la main gauche, la droite levée pour bénir, grosse agrafe au collet ; tête très belle, semblant sortir du moule, petite mitre. À l’avers, la Sainte Vierge assise sur un trone, son fils sur les genoux, dans une niche surmontée de tourelles gothiques ; au-dessous, un évêque mitt6 t genoux. II existe, t Turin, un seeau du. m6me 6vgq, ]e au bas d’une donalion d’Aimon de Faucigny à Pierre de Savoie, son gendre, du 20 août 1251.Grace à la description qu’en ont donnée MM. A. Dufour et F. Rabut (Sigillographie de