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Le 20 août 1251, Aymon de Faucigny cède de nouveau à son gendre ses petits États, à titre de dot pour Agnès sa fille, épouse du comte Pierre. Au bas de cet acte, passé probablement à Genève, pendent les sceaux de Pierre d’Aigueblanche et de l'évêque de Genève, Aymon de Grandson. L’archevêque de Lyon, Philippe, est témoin.

Peu de temps après, le 8 octobre, Pierre est à la Chambre en Maurienne, sur la route d’Italie. Peut-être se rendait-il au-delà des monts pour assister au mariage de son frère. Si cette conjecture est fondée, l’union aurait eu lieu vers la fin d’octobre, ce qui nous semble tout à fait vraisemblable (1).

Nous retrouvons Pierre de Savoie à Genève et dans les environs, au milieu et à la fin de novembre. Le 23, à Gex, il reçoit de Leone ou Léonette de Gex, l’engagement de ne pas se marier sans son conseil et son consentement, ou, à son défaut, sans ceux de l’archevêque Philippe. L’événement se produisit au mois de janvier suivant. Leone de Gex épousa Simon de Joinville qui s’engagea auprès de Pierre et de Philippe à payer des dots,

personnes comme cautions de ses engagements, et parmi elles, Hugon de Mortemer, official de Cantorbéry. (Wurs-TEMBERGER, IV, n° 276. — Mathieu Paris, VII, p. 279.)

(1) Le premier document positif que nous connaissions, où Béatrix de Fresque soit indiquée comme femme de Thomas II, est une lettre du pape, son oncle, datée de Pérouse le 12 juin 1252. (E. Berger, introd. citée, p. ceux, note. WuRST., n° 278, 280.)