Page:Mullié - Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, I.djvu/516

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

513 )

FAU


miaire an X, le premier Consul l’employa, le 7 frimaire suivant, dans la 7e division militaire, puis dans la ¥ le ■T’ vendémiaire an XI.

En l’an XII, le 10 frimaire, il fut nommé membre de la Légion-d’Honneur, et commandeur le 25 prairial suivant ; il était alors à la tête de la réserve de cavalerie rassemblée à Saint-Omer. Il fit la campagne de l’an XIV à la grande armée, 2e division de grosse cavalerie, et fut élevé au grade de général de division, le 7 janvier 1807, pour être employé dans le service des places. Inspecteur de cavalerie dans la 25e division militaire, le 11 novembre suivant, il reçut le commandement d’armes d’Anvers, le 29 janvier 1808, fut créé baron de l’Empire quelques mois après, resta à Anvers jusqu’à la fin du blocus, revint en France, et fut mis en demi-solde le 1" juin 18J4. Envoyé à Lille, le 31 décembre 1814, comme commandant d’armes de la place, il organisa, pendant les Cent-Jours, les gardes nationales actives de Dunkerque. Admis à la retraite le 1" août 1819, il mourut à Lille le 22 octobre 1819.

FAULTRIER (SIMON de)

général de brigade, né à Metz (Moselle), le 22 août 1763, d’un père officier général d’artillerie, se destina de bonne heure à la carrière des armes, subit un examen à l’École de cette ville, puis entra dans un régiment d’artillerie, où il devint lieutenant en 1781, et capitaine en 1790. Les armées du Nord, de la Moselle et de Sambre-et-Meuse lui fournirent, pendant les ans II, III et IV de la République, de nombreuses occasions de signaler sa valeur et d’acquérir de l’avancement.

Promu au grade de chef de bataillon en récompense ode l’habileté avec laquelle il avait dirigé l’artillerie aux batailles d’Arlon et de Fleurus, Fautif trier continua de servir en Allemagne T. I.

jusqu’en l’an VIII, époque à laquelle on l’envoya à l’armée d’Italie avec le grade de colonel, qui lui avait été accordé en l’an Vt.

Ce fut lui qui, au siège de Vérone, en l’an IX, fit sauter un magasin à poudre au moyen d’un obus adroitement dirigé. Grièvement blessé à ce siège par un boulet de canon, le colonel Faultrier revint en France, reçut le commandement de l’artillerie à Bruges, fut nommé général de brigade en l’an X, et en l’an XI commandant de l’artillerie à Valence.

Il devint membre de la Légion-d’Honneur le 19 frimaire an XII, et officier de l’Ordre le 25 prairial de la même année.

En 1807, il se rendit à Strasbourg pour y remplir les mêmes fonctions, commanda en 1808 l’artillerie du 2e corps d’observation de la Gironde, sous les ordres du général Dupont, et fit ensuite partie de l’armée d’Espagne, où il rendit des services importants.

Appelé de nouveau à Strasbourg en 1810, pour y commander l’artillerie, il y resta jusqu’en 1812, époque à laquelle il fut mis à la retraite. Le général Faultrier est mort en 1815.

FAURE DE GIÈRE (CHRETIEN-FRANÇOIS-ANTOINE, baron)

né le 20 janvier 1769 à Lille (Nord).

Entré comme élève à l’École d’artillerie le 1" septembre 1783, il en sortit le 1er septembre 1785 avec le grade de lieutenant en second dans le régiment d’arlillerie de Strasbourg (5e), et fut successivement nommé lieutenant en premier dans le 6’ régiment d’artillerie à pied le 1er avril 1791, capitaine en second dans le 4e le 6 février 1792, et capitaine commandant le 1" avril 1793. Sa conduite distinguée à l’armée des Alpes et à celle d’Italie, de 1793 à l’an V, le fit mettre souvent à l’ordre de l’armée.

Chef de bataillon le 5 thermidor an

FAV

(