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fit prisonniers, avec une dizaine de hussards, 300 Autrichiens qu’il ramena sous le feu de l’ennemi ; il eut en outre un cheval tué sous lui et fut cité à l’ordre de l’armée. Le 18 prairial, ayant rejoint l’armée de réserve,il fut envoyé en partisan de Crémone à Brescia, et surprit en route un poste autrichien considérable auquel il enleva 25 chevaux qu’il ramena au quartier général. Quelques jours-après, il passa le premier l’Adda en tête d’un détachement de soixante hommes, surprit les bagages et une partie des ponts volants de l’ennemi, et facilita ainsi le passage de la division française.

Enfin, dans la même campagne, il se trouva aux différentes charges de cavalerie devant Crémone et à Marengo.

Devenu aide-de-camp du général Du-hesme le 23 fructidor, il fit la campagne de l’an IX à l’armée gallo-batave et se distingua le 30 frimaire à l’affaire de Neukischen, en traversant la ligne autrichienne pour aller au secours d’un bataillon de la 29e légère cerné de tous côtés, et le ramena sans avoir été entamé.

Promu au grade de chef d’escadron et maintenu auprès de son général par arrêté du Ie’ fructidor an XI, membre de la Légion-d’Honneur dans la promotion du 25 prairial an XII, il resta auprès du général Duhesme à Lyon pendant les ans XIII, XIV et partie de 1806. Envoyé cette année dans le royaume de Naples, il y devint aide-de-camp du général César Berthier le 22 juillet, et passa dans la division des Sept-Ues, où il fut créé adjudant-commandant le 22 juin 1807. Au commencement de 1809, il était à l’armée d’Italie ; il rejoignit avec elle la grande armée d’Allemagne, reçut un coup de feu à la cuisse droite à la bataille de Raab, et fut créé baron de l’Empire le

15 août, puis officier de la Légion-d’Honneur le 22 du même mois.

Après la paix de Vienne, il revint en Italie avec le corps d’armée du Vice-Roi, repartit avec le 4e corps en 1812 pour l’expédition de Russie, reçut un coup de biscaïen à la jambe gauche à Krasnoë, prit le 18 octobre 1813, à l’armée d’Allemagne, et à la mort du général Vial, le commandement de la 6edivision du 2° corps, et se trouva le 30 au sanglant combat de Hanau où, malgré ses pertes récentes’, il parvint à faire 900 prisonniers.

Promu au grade de général de brigade le 19 novembre 1813, il suivit le mouvement de retraite de -Frankenthal en France, fut grièvement blessé au combat de Brienne le 29 janvier 1814, et succomba peu de temps après à ses blessures.

FOUCHER (JOSEPH-DÉSMÉ)

né à Quélaineil (Mayenne), le 17 avril 1786. Entra dans les vélites grenadiers à pied de la Garde impériale le 4 juillet 1804 ; devint caporal des fusiliers grenadiers de la Garde le 15 juillet 1807 ; sergent le 1er mai 1808 ; sergent-major au 1" régiment des tirailleurs de la Garde le 11 juin 1809 ; lieutenant au 2e des tirailleurs de la Garde le 22 juin 1809-, lieutenant en premier, sous-adjudant-major aux grenadiers à pied de la Garde impériale le 28 février 1813 ; capitaine adjudant-major ayant rang de chef de bataillon le 22 janvier 1814 ; chef de bataillon de la légion de l’Orne le 5 août 1817 ; lieutenant-colonel du 11’ léger le 20 novembre 1823 ; colonel’du 45e de ligne le 27 décembre 1829^ maréchal de camp le 31 décembre 1835, lieutenant-général le 22 avril 1846.

M. le général Foucher a commandé la \" division le 4 mai 1848 ; il passa au commandement de la 2e le 10 juillet suivant. Il est membre de la commission de défense nationale depuis le 17 mai 1848.

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