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de vivres obligea le général français à capituler le 11 thermidor.

Girardon, employé à son retour en France dans les départements de l’Ouest, sous le général en chef Hédouville, fut confirmé dans son grade de général de brigade par arrêté du 26 vendémiaire an VIII, et par arrêté du premier Consul du 8 germinal an IX.

Nommé membre et commandeur de la Légion-d’Honneur les 19 frimaire et 25 prairial an XII, alors qu’il commandait le département de Maine-et-Loire, il devint, le 12 pluviôse an XIII, général de division, et retourna quelque temps après à Naples, où il mourut en 1807.

GIULAY (IGNACE, comte de)

feld-maréchal autrichien, né d’une famille noble d’Allemagne, entra de bonne heure dans la carrière, devint officier général en 1790 et commandant du corps de Vukaslowich en Croatie. Il se distingua dans les guerres de la Révolution contre les Français, surtout en 1796, à l’attaque du camp de Kempten.

Nommé feld-maréchal et quartier-maître général du prince Ferdinand, il déploya une grande valeur en 1805 et

fut fait prisonnier à Ulm. En novembre de la même année, il fut chargé de se rendre auprès de Napoléon, qui se trouvait à une courte distance de Vienne, pour lui proposer un armistice, il fut délégué avec le comte de Stadion et le prince Jean pour rédiger les articles du traité de paix qui fut conclu à Saint-Pétersbourg le 27-décembre 1805.

Gouverneur de la Croatie en 1806, commandant de l’armée d’observation du Frioul en 1809, démissionnaire cette même année ; rentré en fonctions, se montra avec distinction et fut blessé à la bataille de la Piave ; commandait en 1812 un des trois corps destinés à couvrir les provinces de la Gallicie, de la Transylvanie et du Bannat ; il se signala de nouveau dans la campagne de France, surtout à Bar-sur-Aube contre Mortier, à La Ferté contre Macdonald, etc.

En 1815, il passa le Rhin avec le 3" corps d’armée autrichien et entra en France par la Suisse. Il demeura longtemps dans la Côte-d’Or et y maintint assez la discipline.

Il était commandant des provinces-autrichiennes de l’Est en 1818.