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obtint le grade de chef d’escadron sur le champ de bataille. Rentré en France, il fut nommé lieutenant-colonel du 13e hussards, mais il obtint d’être nommé chef d’escadron de la vieille Garde aux lanciers rouges. Officier de la Légion-d’Honneur à la bataille de Dresde. Napoléon le nomma baron de l’Empire.

Dans la retraite de Saxe, détaché avec deux escadrons à l’arrière-garde du maréchal Mortier, il ne lui restait plus que 55 hommes des 300 qu’il commandait. Il reçut le brevet de colonel en arrivant à Mayenne. Devenu chef d’état-major de la cavalerie légère dû 5e corps, le colonel Petiet fit avec cette division l’immortelle campagne de Baune.

Au combat de Nangis, il eut un cheval tué sous lui et reçût deux coups de feu. Napoléon le nomma alors chevalier de la Couronne de Fer.

A Waterloo, employé comme adjudant-général près le major général de l’armée, il porta les ordres de l’Empereur, eut un cheval tué et fut nommé général de brigade.

Licencié à la Restauration, il accepta en 1823 la place de chef des archives historiques du dépôt de la guerre.

En 1830, il fit partie de l’expédition d’Afrique, et eut pendant le siège un cheval tué devant le fort l’Empereur.

Après les événements de juillet, on lui rendit le grade de maréchal de camp dont les Bourbons l’avaient privé pendant quinze ans.

Dans les années 1831, 1832 et 1833. il commanda le ’département de l’Hérault et y calma plusieurs émeutes.

Il est aujourd’hui grand officier de la Légion-d’Honneur et admis à la retraite.

PETIET (PAUL)

Ainsi que Masséna, Paul Petiet avait été destiné à l’état ecclésiastique. Les événements de 1789 lui firent prendre la carrière des armes.

C’est au régiment d’Anjou, devenu le 36e de ligne, qu’il se lia d’amitié avec Bernadotte, auquel de si hautes destinées étaient réservées. L’empereur Napoléon n’aimait pas Bernadotte, et il y a donc lieu de croire que l’intimité de Paul Petiet avec le futur roi de Suède lui fut plus nuisible que profitable ; il en fut de même dé son attachement pour le général Moreau, sous les ordres duquel il servit, en l’an VIII, à l’armée du Rhin.

En effet, adjudant-général dès l’an VII, M. Paul Petiet, qui fit partie de l’é-tat-major du major général prince Berthier, qui fit avec lui les campagnes d’Austerlitz, d’Iéna, d’Eylau, de Fried-land, était resté à la chute de l’Empire le doyen de son grade, n’ayant pu parvenir à celui de général de brigade ; il n’obtint même que le titre de chevalier, tandis que la plupart de ses camarades reçurent celui de baron.

En 1815, l’adjudant-commandant Petiet était chef d’état-major de la 7e division militaire que commandait le général Marchand. Lorsque Napoléon se présenta devant Grenoble, le général et son chef d’état-major furent les seuls qui ne reçurent pas pouvoir de se placer dans les rangs de la petite armée que grossirent tous les corps de la garnison.

Mort à Limoux le 27 septembre 1849.

PETIT (JEAN-MARTIN, baron)

né le 22 juillet 1772, s^enrôla dès qu’il eut l’âge requis, et se rendit à la frontière. Colonel en 1806, il se distingua dans tous les combats contre, les Prussiens et les Russes, et particulièrement au combat de Czarnanow. Nommé membre, puis officier de la Légion-d’Honneur, il fut décoré en 1808 de l’ordre de Saint-Henri de Saxe.

Promu au grade de général de brigade le 28 juin 1813 et créé baron de l’Empire, M. Petit prit le commandement de l’un des corps de la Garde impériale, et fit la campagne de France, pendant