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Il combattit à Liptengen le 8 germinal an V, et devint brigadier-fourrier le 30 prairial de la même année.

Passé à l’armée du Rhin, il fut nommé maréchal-des-logis le 1er vendémiaire an VI, et maréchal-des-logïs-chef le 23 ûoréal suivant ; il se trouva au passage du Rhin le 5 floréal an VIII, devint adjudant sous-officier le 12 prairial suivant, se signala au.combat d’Ober-Batzheim le 16 du même mois.

Il fut mis à l’ordre du jour de l’armée pour sa conduite à Hohenlinden, le. 12 frimaire an IX, et se fit encore remarquer le 28 du même mois au combat de Lambach, où il fut atteint d’un coup de feu au pied droit.

A. Schwanstadt, l’ennemi, pour retarder la marche de l’armée française, avait mis le feu à un pont sur le Voogt ; aussitôt qu’il s’en aperçut, Huber, accompagné par l’autre adjudant, se précipita dans l’eau et parvint, malgré une grêle de balles et de mitraille, à éteindre le feu et à conserver ce passage.

Rentré en France après la paix, il tint garnison à Verdun pendant les ans X et XI, fut prorcu sous-lieutenant provisoire le 2 messidor an X, et confirmé dans ce grade le 9 nivôse an XI.

Employé au camp de Bruges les ans XII et XIII, il fut créé membre de la Légion-d’Honneur le 26 frimaire an XII, et fit les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, de l’an XIV à 1807, avec la division de cavalerie du 3e corps de la grande armée.

Il se distingua au combat de Lambach et au passage de la Traun, le 10 brumaire an XIV, et au combat de Marien-zelt le 17 du même mois.

Le 10 frimaire suivant, il était à Haag, ou il fut blessé d’un coup de feu, et le lendemain, malgré sa blessure, il fit des prodiges de valeur à Austerlitz. — Lieutenant au choix de corps le 10 juillet 1806, et confirmé dans ce grade par décret impérial du 31 juillet suivant, il devint adjudant-major le 3 décembre de la même année.

Capitaine le 8 mars 1807, à la suite de la bataille d’Eylau, il passa au 22e régiment de chasseurs à cheval le 1" juillet 1809, et fut employé à l’armée du Nord.

Il fit les campagnes de 1810 et 1811 en Espagne et en Portugal, où il mérita le grade de chef d’escadron, qui lui fut conféré le 18 juillet 1811.

Aide-de-camp du général de division Montbrun le 23 mars 1812, il prit part à l’expédition de Russie et fut blessé d’un coup de biscaïen à l’omoplate gauche.

Colonel le 11 mars 1813, officier de la Légion-d’Honneur le 13 septembre de la même année, il fut créé baron quelque temps après ; il fit la guerre d’Allemagne et la campagne de France.

Commandeur de l’Ordre le 25 février 1814 et général de brigade le 1S mars suivant, il fut mis en non-activité le, 1" septembre de la même année, et fut nommé chevalier de Saint-Louis et inspecteur-adjoint à l’inspecteur de cavalerie de la \" division militaire au mois de décembre. Après le retour de Napoléon de L’île d’Elbe, un décret impérial du 30 mai 1815, confia au baron Huber le commandement de la 1" brigade de cavalerie du 2" corps de l’armée du Nord, avec laquelle il fit la campagne des Cent-Jours.

Rentré dans sa position de non-activité le 1er septembre suivant, il fut employé à l’inspection de cavalerie dans la 14e division militaire le 19 octobre 1814.

Compris dans le cadre d’activité de l’état-major général de l’armée le 30 décembre 1818, il fut nommé inspecteur général de cavalerie dans la 3e division militaire le 16 juin 1819. Appelé au commandement delà 1ere brigade de la 8e