Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/140

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11. page 102.


Et toi aussi tu m’abandonnes !

Césario[1].

Moi, maître, je ne vous abandonnerai pas.

André.

C’est toi, mon enfant ?

Césario.

Oui, maître. Je vous avais quitté ; j’étais allé chez Pontormo ; j’y cherchais la gaieté, et je l’y ai bien trouvée en effet, mais je ne m’en suis senti que plus triste.

André.

C’est le malheur que tu trouveras ici.

Césario.

Il pèse moins que l’ingratitude.

André.

Merci, mon enfant. Va, entre dans cette maison, car pour moi, jamais !

Il remonte la scène.
Lionel, entrant.

Où allez-vous, André ? etc.

12. page 111.


Que voulez-vous lui dire ?

André.

Tiens, Césario, je t’en conjure, va trouver Lucrèce ; demande une réponse à ma lettre, et sois revenu tout à l’heure… Mais pourquoi pas nous-mêmes, Lionel ?

Césario sort.
  1. Le but de cette scène est de maintenir l’unité de lieu, de réunir le second acte au troisième, et de donner plus d’importance au rôle de Césario.