Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/279

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Maître André.

En vérité, le petit gaillard est amoureux comme il le dit ; il en a les larmes aux yeux. Allons ! garçon, bois pour te remettre. C’est quelque grisette de la ville qui t’aura fait ce méchant cadeau-là.

Clavaroche.

Je ne crois pas à monsieur Fortunio l’ambition si roturière ; sa chanson vaut mieux qu’une grisette. Qu’en dit madame, et quel est son avis ?

Jacqueline.

Très bien. [Donnez-moi le bras, et] allons prendre le café.

Clavaroche.

[Vite, monsieur Fortunio, offrez votre bras à madame].

Jacqueline prend le bras de Fortunio ; bas, en sortant.

Avez-vous fait ma commission ?

Fortunio.

Oui, madame [; tout est dans l’étude].

Jacqueline.

Allez m’attendre dans ma chambre ; je vous y rejoins dans un instant.10

Ils sortent.