Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/314

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Fortunio.

Non ! adieu ; je ne puis rester.]

Jacqueline.

Ah ! je vous ai fait bien du mal !

Fortunio.

On me demandait quand je suis monté ; adieu, madame, comptez sur moi.

Jacqueline.

Vous reverrai-je ?

Fortunio.

Si vous voulez.

Jacqueline.

Monterez-vous ce soir au salon ?

Fortunio.

Si cela vous plaît.

Jacqueline.

Vous partez donc ? — encore un instant !

Fortunio.

Adieu, adieu ! je ne puis rester.

Il sort.
Jacqueline appelle.

Fortunio ! écoutez-moi !

Fortunio, rentrant.

Que me voulez-vous, Jacqueline ?

Jacqueline.

Écoutez-moi, il faut que je vous parle. Je ne veux pas vous demander pardon ; je ne veux revenir sur rien ; je ne veux pas me justifier. Vous êtes bon, brave