Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/353

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Van Buck.

J’en ai peur ; et s’il faut tout dire…

La Baronne.

Ah bah ! il refuse ? Eh bien ! c’est joli.

Van Buck.

Mon Dieu, madame, n’allez pas croire qu’il y ait là de ma faute en rien. Je vous jure bien par l’âme de mon père…

La Baronne.

Enfin il refuse, pas vrai ? C’est manqué ?

Van Buck.

Mais, madame, si je pouvais sans mentir…

On entend un grand tumulte au dehors.
La Baronne.

Qu’est-ce que c’est ? regardez donc, l’abbé.

L’Abbé.

Madame, c’est une voiture versée devant la porte du château. On apporte ici un jeune homme qui semble privé de sentiment.

La Baronne.

Ah ! mon Dieu ! un mort qui m’arrive ! Qu’on arrange vite la chambre verte. Venez, Van Buck, donnez-moi le bras.2

Ils sortent.
FIN DE L’ACTE PREMIER.