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Lorenzo.
Tu peindrais Florence, les places, les maisons et les rues ?
Tebaldeo.
Oui, monseigneur.
Lorenzo.
Pourquoi donc ne peux-tu peindre une courtisane, si tu peux peindre un mauvais lieu ?
Tebaldeo.
On ne m’a point encore appris à parler ainsi de ma mère.
Lorenzo.
Qu’appelles-tu ta mère ?
Tebaldeo.
Florence, seigneur.
Lorenzo.
Alors tu n’es qu’un bâtard, car ta mère n’est qu’une catin.
Tebaldeo.
Une blessure sanglante peut engendrer la corruption dans le corps le plus sain ; mais des gouttes précieuses du sang de ma mère sort une plante odorante qui guérit tous les maux. L’art, cette fleur divine, a quelquefois besoin du fumier pour engraisser le sol qui la porte.
Lorenzo.
Comment entends-tu ceci ?