Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/94

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mieux, d’ailleurs, de poser le col découvert : regarde les antiques.

Lorenzo.

Où diable est ma guitare ? Il faut que je fasse un second dessus à Giomo.

Il sort.
Tebaldeo.

Altesse, je n’en ferai pas davantage aujourd’hui.

Giomo, à la fenêtre.

Que fait donc Lorenzo ? Le voilà en contemplation devant le puits qui est au milieu du jardin : ce n’est pas là, il me semble, qu’il devrait chercher sa guitare.

Le Duc.

Donne-moi mes habits. Où est donc ma cotte de mailles ?

Giomo.

Je ne la trouve pas ; j’ai beau chercher : elle s’est envolée.

Le Duc.

Renzino la tenait il n’y a pas cinq minutes ; il l’aura jetée dans un coin en s’en allant, selon sa louable coutume de paresseux.

Giomo.

Cela est incroyable ; pas plus de cotte de mailles que sur ma main.

Le Duc.

Allons, tu rêves ! cela est impossible.