Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/164

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La maréchale.

Vous épousez… monsieur ?

Le duc.

Vous épousez… monsieur ? C’est une passion.

Berthaud.

Oh ! oui.

Lisette.

Oh ! oui.Non, Monseigneur, ce n’est qu’un honnête homme,
Fils d’un de vos fermiers.

Berthaud, à la duchesse.

Fils d’un de vos fermiers.Oui, madame, on me nomme…

Lisette.

Tais-toi.

Berthaud.

Tais-toi.Pour quoi donc faire ? on me parle.

Lisette.

Tais-toi.Pour quoi donc faire ? on me parle.Tais-toi.

La duchesse, à Lisette.

Il n’est pas beau, Louison.

Lisette, à la duchesse.

Il n’est pas beau, Louison.Il l’est assez pour moi.

Le duc.

Parbleu ! monsieur Berthaud, vous ne vous gênez guères
De venir à Paris braconner sur nos terres,
Et nous ravir ainsi les cœurs en un moment.
Vous êtes un fripon.