Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/247

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Le notaire.

Oui, madame, le contrat est prêt. J’ai seulement laissé en blanc les sommes qui ne sont point stipulées.

Bettine.

Tu ne stipuleras pas grand’chose, quand ce seraient tous mes trésors. — Est-ce que tu n’as pas vu Filippo Valle, mon chargé d’affaires ? Il a dû t’instruire là-dessus.

Le notaire.

Madame veut plaisanter, mais monsieur le baron est connu pour puissamment riche.

Bettine.

Je n’en sais rien. Où est-il donc ?

Calabre.

Il est sorti, madame, pour un instant.

Bettine.

Sorti maintenant ? Est-ce que tu rêves ?

Calabre.

C’est-à-dire,… je ne sais pas trop…

Bettine.

Va donc le chercher. — Capsucefalo, attendez-nous dans le pavillon.

Le notaire.

J’en sors, madame, je suis à vos ordres.

À Calabre.

Que ces grandes artistes sont charmantes ! Avez-vous observé qu’elle m’a tutoyé ?