Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/278

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Bettine.

Voyons :

Elle lit.

« Vous m’avez permis, belle dame, de vous envoyer un bouquet de noce… »

Ah ! ciel ! j’entends la voix de Steinberg ; il parle avec une violence ! L’entends-tu, Calabre ? Il revient ici… Garde cet écrin, il ne faut pas qu’il le voie, pas maintenant, et dis-moi vite, avant qu’il vienne, combien a-t-il perdu ?

Calabre.

Ah ! madame, il m’est impossible…

Bettine.

Il faut que je sache, il faut que tu parles, quand tu serais lié par mille serments ! Faut-il te le demander à genoux ?

Calabre.

Ah ! ma chère dame !

Bettine.

Est-ce cent mille francs ?

Calabre, à voix basse.

Eh bien ! oui.