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DEUXIÈME PARTIE
jouissance délicieuse au fond de mes entrailles !
Conçois-tu ces excès ? Aspirer
par sa bouche toute une force d’homme ;
d’une soif impatiente, la boire, l’engloutir
en flots d’écume chaude et âcre et sentir à
la fois un double jet de feu vous traverser
dans les deux sens et creuser votre chair…
C’est une jouissance triple, infinie, qu’il
n’est pas donné de décrire ! Mes incomparables
lutteurs eurent la généreuse vaillantise
de la renouveler jusqu’à extinction de
leurs forces.
Depuis, fatiguée, dégoûtée des hommes, je n’ai plus compris d’autre désir, d’autre bonheur que celui de s’entrelacer nue au corps frêle et tremblant d’une jeune fille timide, vierge encore, qu’on instruit, qu’on