Page:Musset - Premières Poésies Charpentier 1863.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Mariette se meurt ! est-on sûr qu’elle meure ?
Dit-il. — Le médecin lui donne encore une heure.
— Alors, réplique-t-il, porte-lui ce billet. »
Il écrivit ces mots du bout de son stylet :
« Je suis femme, Maria ; tu m’avais offensée,
Je puis te pardonner, puisque tu meurs par moi.
Tu m’as vengée ! adieu. — Je suis la fiancée
De Petruccio Balbi, qui s’est noyé pour toi. »