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« À ce travail, vital pour le fascisme, devraient collaborer tous les fascistes d’Italie et spécialement ceux des régions où — avec ou sans accords — on est parvenu à une coexistence pacifique des deux mouvements antagonistes.

« Le mot est un peu fort, mais je voudrais que, dans les deux mois qui nous séparent de l’Assemblée nationale, fût créée la philosophie du fascisme. Milan, avec sa première école de propagande et de culture, concourt à cette œuvre.

« Il ne s’agit pas seulement de préparer les éléments d’un programme qui servira de base solide à l’organisation du parti auquel doit fatalement aboutir le mouvement fasciste, il s’agit aussi de détruire la fable stupide d’après laquelle il n’y aurait que des violents dans le fascisme, alors qu’en réalité il y a aussi des esprits inquiets et méditatifs.

« Cette direction nouvelle de l’activité fasciste ne diminue pas, j’en suis très certain, ce magnifique esprit et ce tempérament de combativité, qui sont la caractéristique particulière du fascisme. Meubler le cerveau de doctrines et de convictions solides ne signifie pas désarmer l’action, mais la fortifier et la rendre toujours plus consciente. Les soldats qui se battent en connaissance de cause sont toujours les meilleurs. Le fascisme peut prendre pour devise le binôme de Mazzini : « Pensée et Action » (Lettre à M. Bianchi, 27 août 1921, à l’occasion de l’ouverture de l’École de propagande