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sage pour l’An IX, aux Directoires Fédéraux réunis au Palais de Venise, 27 octobre 1930, dans Scritti e Discorsi dal 1929 al 1931, Milan, Hoepli, 1934, p. 223).

2. Conception spiritualiste

(3) « Ce processus politique est accompagné d’un processus philosophique. S’il est vrai que la matière est restée pendant un siècle sur les autels, aujourd’hui c’est l’esprit qui prend sa place. C’est pourquoi toutes les manifestations qui sont les propres de l’esprit démocratique sont rejetées : le laisser-aller, l’improvisation, le défaut du sentiment de responsabilité personnelle, l’exaltation du nombre et de cette mystérieuse divinité qu’on appelle « peuple » ; toutes les créations de l’esprit, à commencer par les créations religieuses, sont placées au premier plan et personne n’ose plus s’attarder sur les positions de cet anticléricalisme, qui fut pendant des dizaines et des dizaines d’années, dans le monde occidental, l’occupation préférée de la démocratie.

« Quand on dit que Dieu revient, on veut affirmer que les valeurs de l’esprit reviennent ». (Da che parte va il mondo dans Gerarchia a. I, 1922, N°3 ; dans Scritti e Discorsi, vol. II : La Rivoluzione fascista, Milan, Hoepli, 1934, p. 257).

« Il y a une zone qui est moins réservée à la recherche qu’à la méditation des fins suprêmes de