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grands problèmes et ne pas faire seulement de l’administration ordinaire ». (id.).

(13) « Le concept de liberté n’est pas absolu car, dans la vie, il n’y a rien d’absolu. La liberté n’est pas un droit, mais un devoir. Ce n’est pas un cadeau : c’est une conquête ; ce n’est pas une égalité, c’est un privilège. Le concept de liberté change suivant le moment. Il y a une liberté en temps de paix, qui n’est plus la liberté en temps de guerre. Il y a une liberté en temps de richesse, qui ne peut être accordée en temps de misère ». (Ve anniversaire de la fondation des Faisceaux, 24 mars 1924 ; dans Scritti e Discorsi, vol. IV : Il 1924, Milan, Hoepli, 1934, p. 63).

« Dans notre État, la liberté ne manque pas à l’individu. Il la possède plus que l’homme isolé : puisque l’État le protège, il est une partie de l’État. L’homme isolé reste sans défense ». (E. Ludwig, Entretiens avec Mussolini, p. 129).

(14) « Aujourd’hui, nous annonçons au monde entier la création du puissant État unitaire italien, des Alpes à la Sicile, et cet État s’exprime en une démocratie centralisée, unitaire, dans laquelle le peuple circule à l’aise. En effet, Messieurs, ou vous introduisez le peuple dans la citadelle de l’État et il la défendra, ou il restera dehors et il l’attaquera ». (À la Chambre des Députés, 26 mai 1927, dans Scritti e Discorsi, vol. VI, Milan, Hoepli, 1934, p, 37).

« Dans le régime fasciste, l’unité de toutes les