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POÈMES 401

��L ANCIENNE FOI

��Si ton nom sonne creux dans ma ferme poitrine^ Si mon âme est un lieu de décombres rempli Où ma croyance ancienne est vouée à Voubli^ Seigneur^ je nai rien fait pour créer ma ruine.

��I

��fai longtemps servi d^un cœur timide et doux Yiant vers ton silence et ma joie et ma crainte ; Et dans ma chair^ longtemps a perduré P empreinte Du rebord de la chaise où Von prie a genoux.

��Les soirs, quand ma ferveur s en allait h confesse. Mon être était si fort soulevé par sa foi Quà travers F infini, il dardait jusqu a toi Le haut brasier d^ amour dont brûlait sa jeunesse.

��J'étais si simple et pur, si humble et clair. Seigneur ! Je faisais tant pour mériter un peu ta grâce. Et j'effaçais avec mes pleurs la moindre trace Que le mal aurait pu imprimer dans mon cœur.

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