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LES CAVES DU VATICAN 663

ration bien en règle. Où pourrai-je vous Tadresser ?

— Pour plus de commodité, je prendrai chambre à cet hôtel. A demain. Courez vite.

Il laissa Julius s'éloigner. Un grand dégoût montait en lui, et presque une espèce de haine contre lui-même et contre Julius ; contre tout. Il haussa les épaules, puis sortit de sa poche le carnet Cook inscrit au nom de Baraglioul qu'il avait pris dans le veston de Fleurissoire, le posa sur la table, en évidence, accoté contre le flacon de parfum ; éteignit la lumière, et sortit.

��IV

��Malgré toutes les précautions qu'il avait prises, malgré les recommandations à la questure, Julius de Baraglioul n'avait pu empêcher les journaux ni de divulguer ses liens de parenté avec la victime, ni même de désigner en toutes lettres l'hôtel où il était descendu.

Certes la veille au soir, il avait traversé des minutes de rare angoisse, lorsque au retour de la questure, vers minuit, il avait trouvé dans sa chambre, exposé bien en évidence, le billet Cook inscrit à son nom et dont s'était servi Fleurissoire. Il avait aussitôt sonné et, ressorti blême et tremblant sur le couloir, avait prié le garçon de regarder sous son lit ; car il n'osait regarder lui-même. Une espèce d'enquête qu'il poussa séance tenante n'aboutit à aucun résultat ; mais comment se fier au personnel de grands hôtels?... Pourtant, après une nuit de bon sommeil derrière une porte solidement verrouillée, Julius s'était réveillé plus à l'aise ; la police à présent le protégeait. Il écrivit

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