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��DEUX ÉLÉGIES
��Ce cher bonheur que j' abrite Entre mes deux mains crispées, Est-ce donc lui, frère étrange, Que tu ne peux pardonner ?
Est-ce l'amour qui me hante, Est-ce la femme, l'enfant, Ou ce chant, comme une flamme Qui dure dans l'ouragan ?
Ou le souffle qui m'entraîne Vers mes montagnes promises, Ou ces traces misérables Que je laisse dans la grève ?
Ou quoi ? Le sais-tu, mon frère ? mon ami, mon fardeau ! Toi, la blessure vivante Au flanc de toute la joie !
Dis-moi, chère âme farouche Elue entre les témoins : Pour que jamais ton sourire M'éclaire sans désaveu,
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