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868 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Nous voyons de biais une petite cour, et l'atelier de sculpteur dont le dedans nous est connu.

Lamendin et ses Pionniers s'agitent. On pousse des caisses, on les charge sur les camions.

Lamendin n'a pas l'air de s'amuser.

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��Les Aventuriers, en manière

de dérision, baptisent leur

campement du nom de la

ville introuvable

��Quelques jours ont passé, et l'aspect du lieu n'est déjà plus le même. Le sol est nettoyé de broussailles sur une certaine étendue. On a ménagé une sorte de place ronde et planté >^ au milieu un poteau muni de crochets de fer pour l'attache des bêtes de sonune.

Autour de la place, des tentes sont encore dressées, mais l'on travaille à édifier des cabanes en planches.

Un homme trace une rigole pour l'écoulement des eaux. La rigole contourne chaque cabcine et file ensuite vers la rivière qui est à gauche.

De la place à la rivière, le passage des hommes et des bêtes a déjà marqué un chemin. Un autre chemin s'an- nonce, qui joindra la place à une petite prairie caillou- teuse qui est en face de nous, à trois cents mètres, et où les animaux paissent, pour le moment.

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