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��NOTES

��OPTIQUE DU LANGAGE : INTENTIONS DE ŒJEL- aUES POÈMES CHINOIS.

L'on nous a fait honte avec les Chinois, les Japonais. 11 a paru que ces peuples surprenants, et quelques autres, étaient plus purement artistes que nous : j'entends, quand ils se mêlaient de l'être.

Une méfiance acquise nous peut défendre aujourd'hui d'un tel exotisme; tout de même l'on n'a pas dégagé) l'illusion qui le fon- dait : "de sorte qu'elle risque de demeurer, cachée, plus active qu'elle n'était triomphante.

��I. — D^une glose chinoise.

La tradition veut que Confucius ait fait le choix des chansons qui composent le Cbe-King(i); les lettrés, à son exemple, les prirent pour thèmes de leurs réflexions :

y^u val est un carambolier,

Douce est la grâce de ses branches !

Que sa jeunesse a de vigueur !

Quelle joie que tu n'aies pas de connaissance.

Au val est un carambolier, Douce est la grâce de ses fleurs ! Que sa jeunesse a de vigueur ! Quelle joie que tu n'aies pas de mari.

(1) Cf. Laloy : Chansons des royaumes. Nouvelle Revue Française. 1909, n, pp. 15, 130, 195.

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