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DIONE 159

Du quadrille des paons l'ouvrage oriental,

Que le rejet flagelle, Asperge d'un débris bruissant de cristal.

Perche sur la marseUe.

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��Si f accorde mon luth aux cadences des eaux.

Les bras en forme d'anse, Tresseï autour des fûts, glissant sous les arceaux,

Le cordon d'une danse.

Doucement aduh\ Tibis et le flamant, Dont le bec de corail pique le pavement ; Ensuite descendons au parterre : H or tés ie . Est le nouvel objet de notre fantaisie. Des confins de sa gloire elle vole vers nous ; Sitôt quelle vous voit, elle tombe à genoux Et, chassant de la manche une furtive abeille, Découvre le présent de sa riche corbeille. Cet ovale, an secret du vert paravent d'if, De la houleuse mer étale le motif : La Sirène de bronze élève, souple et grasse. De l'onde, mollement que du gauche elle brasse, Sa droite vers Neptune ; et le chœur des dauphins Exhale, résolue en de brillants parfums, Qui cloisonnent le ciel d'un voile de rosée, Uîie adoration sans cesse refusée. Le rideau de buissons, de houx et de fusains, Borne à la majesté des bocages voisins, De termes anciens s'aligne et se décore. Pierres profondément, qui sont femincs encore, C'est Jacinthe avec Menthe et Dr y ope et Daphné^ Dont pan télé à jamais le torse enraciné. Narcisse, les yeux clos, en soi-même se mire. L'anémone Adonis s'effeuille auprès de Myrrhe, Si le faible Cyprès, hors de l'escabellon. Offre sa chevelure aux désirs d'Apollon,

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