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400 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

plus bête que tous les crétins qu'on voit millionnaires. Il fera sa fortune pour sa mère qu'il ne quittera jamais. 11 ne voit d'ailleurs pas la nécessité d'être bachelier pour deve- nir riche.

Deuxièmes réflexions du jeune homme : Mon père ne vivra pas vieux s'il continue la vie qu'il mène. Je suis son unique héritier, je n'ai pas besoin de me la fouler.

Ceci dit il prend un taxi et vole vers Louise Duchamp pour la tenir au courant.

• Du côté de la mère : Une lettre de l'avoué l'informant que le père ne donnera plus rien pour les études du fils : le père est las, cela se comprend ! Hubert ne travaille pas. Hubert a reçu une lettre de son père, à la suite de laquelle il a été bien tendre pour sa mère. La mère est émue et heureuse. Elle paiera les études sur sa pension de divorcée. Quel bonheur qu'il échappe à l'influence de cet homme monstrueux. Elle pleure un peu, mais c'est de joie et de ten- dresse. Elle provoque une conversation avec Hubert qu'elle trouve cette fois glacial et entêté.

MAX JAœB

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