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Joie à jamais ; ni douleurs, ni luttes.

Là j’ai bu, remplie jusqu’au bord, la coupe de la joie, de la joie parfaite.

Là, il n’y a pas de place pour l’erreur.

Kabir dit : « Là, j’ai été témoin des jeux de l’Unique Félicité. »

J’ai connu en moi-même le jeu de l’Univers ; j’ai échappé à l’erreur de ce monde.

Le dedans et le dehors sont devenus pour moi un seul Ciel. L’infini et le fini se sont unis. Je suis ivre de la vue du Tout.

Ta lumière emplit l’Univers ; elle est la lampe d’amour qui brûle sur le plateau du savoir.

Kabir dit : « Là, aucune erreur ne peut entrer et le conflit de la vie avec la mort n’existe plus. »


DEUXIEME SUITE

I

Vide la coupe ! Enivre-toi ! Bois le divin nectar de Son Nom !

Kabir dit : « Écoute-moi, cher Sadhu ! Du sommet de la tête à la plante des pieds, l’homme est empoisonné par l’intelligence. »

II

Ô homme, si tu ne connais pas ton propre Seigneur, de quoi es-tu si fier ?

Renonce à toute habileté. Jamais de simples mots ne t’uniront à Lui.

Ne te laisse pas tromper par le témoignage des Écritures.

L’amour est bien différent de la lettre et celui qui en toute sincérité l’a cherché l’a trouvé.