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194 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

planche. Une flèche rousse remonte au milieu de son ventre. Un brusque mouvement des jarrets ride l'eau.

Marceline en chemise dans sa chambre de la ferme attend en plein jour un miracle qui ne se produit pas.

Cest au grenier que couche Roland. On avait quelque chose à lui dire. On est monté. Il était tout nu près de la lucarne et il soufflait dans ses mains.

Marie cache quelque chose à Thomas. Il la battra pour avoir l'objet. Il l'aura. C'est une carte postale en couleurs : Le Baiser :

Si je vous dis que je vous aime, Me refuserez-vous le bonheur suprême ? Thomas retourne la carte : elle est neuve. Il n'a pas remarqué que l'amoureux était roux.

Paul se baigne. Sur le rivage, Roland se déshabille. Au moment de se mettre à l'eau il hésite, immobile. Paul l'aperçoit, lui fait signe. Roland s'enfuit ses vêtements sur le bras.

Il rencontre Marceline.

Marie parle toute seule en battant son linge. Elle répond aux avances de l'étranger. Elle est vertueuse. Mais Roland surgit ; elle se jette sur lui et le prend par les jambes.

Ici son battoir en l'air, elle voit que Roland est là qui la regarde et qui l'entendit.

Roland par la fenêtre du passeur voit Claude et Irma sur

leur lit, rieuses. La petite voisine, six ans, Lina, les quitte.

Thomas surprend Roland au guet, s'indigne. Quelle

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