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CHARLES BLANCHARD

(Suite.)

Charles-Louis Philippe travaillait depuis près de quatre ans à Charles Blanchard. Il se proposait d’y retracer la vie de son père. La vie de Charles Blanchard devait former un livre de l’importance de Bubu de Montparnasse ou du Père Perdrix. Dans le numéro que la Nouvelle Revue Française publiera (dans le cours de ce mois) numéro entièrement consacré à Ch.-L. Philippe, nous tâcherons d’expliquer pourquoi cette œuvre, vingt fois remise sur le métier ne put venir à bien. Fatigué d’elle, puis distrait d’elle par ses Contes du matin, Philippe enfin l’abandonna.

Le Charles Blanchard qu’il nous apportait peu avant de tomber malade et que publia notre numéro de janvier semble former un tout complet, mais n’était qu’un premier chapitre du livre. Le second chapitre que nous donnons à présent y fait suite.

Dans le numéro spécialement consacré à la mémoire de notre ami, nous donnerons quelques unes des nombreuses variantes. Le mot « variantes » paraîtra bien insuffisant lorsqu’il s’agit d’une version très poussée de ce même livre, version la plus belle peut-être présentant un Charles Blanchard complètement différent du premier — un Charles Blanchard heureux.

N. D. L. R.