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POEMES



I


Chhre ombrey nî’ avex-vous enfin rejointe ici ?. . .
U épine rose en fleurs et le flottant cytise^
Dans rite silencieux que V orage pâlit
Sous le marronnier rond cherchent en vain la brise^
Et mon cœur haletant vous supplie et se brise. . .

U orage est comme un dieu de feu dont chaque pas
Brûle les sentiers blancs bordés d"* hortensias
Ou voici que J* attends frémissante et soumise.
Et mon coeur haletant vous supplie et se brise !. . .

Ah ! chère ombre, venez. ! Pour ceux que vous aimiez
Vous avez eu, vivant, de si belles paroles !
Maintenant c’est mon tour, et dorage qui vole
Est moins impétueux, pressant et inquiet
Que ma prière à vous afin que vous veniez !

Un goût de cendre amère et les parfums mêlés
Des roses d’autrefois s’irritent sur ma bouche.