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iLOGES 8ll

II

J'ai aimé un cheval — Qui était-ce ? — Il m'a bien

regardé de face, sous ses mèches.

Les trous vivants de ses narines étaient deux choses belles a voir — avec ce trou vivant qui gonfle

au-dessus de chaque œil.

Quand il avait couru, il ruait : c'est briller. — Et J'ai pressé déjà ses flancs sous mes genoux d'enfant...

J'ai aimé un cheval — Qui était-ce ? — et parfois,

(car une bête sait mieux quelles forces nous vantent)

il levait à ses dieux une tête d'airain : soufflante, sillonnée d'un pétiole de veines.

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