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L’Envahi
Tel est celui-ci qu’il vaut mieux
N'escompter son cœur d'aujourd’hui
Qu après avoir vu son visage...
Il ne détourne pas les yeux ;
S’il semble les distraire un peu
Même en regardant face à face,
Certes c’est quil souffrirait
De laisser trop voir
Certain sourire ou parait
L’effort des paupières
Pour voiler de l’ombre
Et des clartés tourmentées.
Attends-le, mais ne sois triste ou gai
Qu’après avoir pressenti son âme,
Ne sois que ce qu’il est ce jour même.
Oh ! ne te dresse adverse, surtout.
Que s’il veut mesurer ses forces
Et fais-le triompher à point
Quand tu le sentiras plier.
Car il ressemble à cette campagne
Ou règne un fleuve tyrannique
Dont les eaux, fortune et péril.
Descendent de monts inconnus.