l'annonce faite a marie 271
JACQUES HURY. — Un peu de temps, et
quand viendra l'automne,
La voici avec nous de nouveau, pour ne plus nous quitter.
LA MÈRE. — Ah, Jacques ! pourquoi la lais- sez-vous partir }
JACQUES HURY. — Croyez-vous que cela
ne me soit pas dur ?
MARA. — Mère, ce qu'ils disent tous les deux est raisonnable.
LA MÈRE. — Il est dur de voir mon enfant me quitter.
VIOLAINE. — Ne soyez pas triste, mère !
Qu'importe que nous attendions quelques jours .^ Ce n'est qu'un peu de temps à passer.
Ne suis-je pas sûre de votre affection ? et de celle de Mara .'* et de celle de Jacques, mon fiancé ?
Jacques, n'est-ce pas ? Il est à moi comme je suis à lui et rien ne peut nous séparer ! Regardez- moi, cher Jacques. Voyez-le qui pleure de me voir partir !
Ce n'est point le moment de pleurer, mère 1 ne suis-je pas jeune et belle, et aimée de tous .
Mon père est parti, il est vrai, mais il m'a laissé l'époux le plus tendre, l'ami qui jamais ne m'aban- donnera.
Ce n'est donc point le moment de pleurer, mais
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