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Page:NRF 7.djvu/55

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LE RAIL 49

— L'aiguilleur a laissé la direction pour les garages, et voyant l'erreur à l'arrivée du 1 29, a rabattu le signal et retourné l'aiguille.

M. DrUze accepta cette affirmation pour la détruire :

— Il aurait fallu refermer le signal une fraction de seconde derrière les yeux du mécanicien. Le 129 mar- chait à 80 à l'heure, ce qui lui laissait pour parcourir les cent trente mètres du signal à l'aiguille 6 secondes.

Le 386 express postal augmentait ses quatre heures de retard à franchir prudemment la voie aux blessures récentes. A la jonction veillait le fanal du 1 5 1 9 prêt au trajet en sens inverse.

Les trains éloignés, Drahé, commandé par M. DrQze, établit la direction des garages : entrée du 4922.

Les enquêteurs attentifs à la manœuvre inverse serraient l'aiguilleur de trop près. Il dut les prier de lui laisser place et, haussant son pantalon, mit un œillet plus loin l'ardillon de sa ceinture. M. Drûze chronométrait :

— Allez !

L'ouvrier prompt et calme à ces choses habituelles, repoussa d'une main le levier 22 relié par fil au damier de tôle qu'on entendit battre contre son mât de fer, puis marcha sur 1 7 et les leviers durs : 14, 11.

Empoignant le 21, la lancée du corps en arrière allongea les bras nerveux; la manette amenée à mi-course du secteur, l'homme reprit élan pour achever le trajet jusqu'à l'encoche. M. Drûze annonça :

— Quatorze secondes. L'inspecteur de la traction critiquait :

— Vous avez fait le 21 en deux fois. Drahé en donna la bonne raison :

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