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��LES REVUES
��Revues Françaises
Le tome XXVIII de Fers et Prose (Janvier-Février-Mars) nous apporte une série de poèmes de M. Pierre Louys : La Foret des 'Nymphes. Ce sont dix sonnets ouvragés, dont un art parfait règle l'ordonnance, dont la dure maîtrise, comparable de très près à celle d'un J. M. de Heredia, ne laisse que peu de champ à la sensibilité poétique. De petits tableaux, vignettes ou culs-de-lampe profondément gravés, se résument au tercet final :
Stulcas, la lune est pure et sur le ciel plus clair
Notre bouc irrité par le vol du vampire
Se cabre dans P orgueil d échapper a la nuit.
Puis détournant les jeux vers sa douteuse épaule. Elle, de ses doigts longs comme desjleurs de saule, Tord ses cheveux obscurs d^oti ruisselle la nuit.
Nul ne verra-t-il plus de P Olympe a PŒta La cérulée Iris arquer son triple voile ?
Dans ces vers, d'un goût aimablement païen, M. Pierre Louys s'est plu à reprendre quelques-uns des motifs familiers à M. Henri de Régnier :
Des syhains et des pans se souvient-elle encore
Qui troublaient tout le bois de leurs hmids turbulents ?
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