34 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
Debout doncy et faisant au monde confiance^
A Vheure lumineuse tu cedes^
Et laisses près de toi ta grâce juvénile
Epandre dans la clarté^
Aurore de ta seule idéale présence^
Les mirages heureux de tes sens exhalés.
Terre^ bonté fertile !
Voici quà la caresse enfantine des yeuxy
Sourire à tes lèvres fleuri^
L'univers se décore et s'offre paradis /...
— Et toi, paisible sous les cieuxy
Dans l'éveil des parfums, des couleurs et des chantSy
Tu regardes en adorant...
��Va!
Tout se donne à tes mains, à tes yeux...
Au magique anneau de tes bras Tiennent la terre et les deux...
La lumière s'étend comme une chair lucide,
Uair mouvant qui te baigne et ta vivante haleine
Emportent aux lointains avides
La chaleur du soleil et de ton corps mêlées...
Crains-tu quà ta voix, Qu'au toucher de ta main, Tout se dissolve en fuite de rêves,
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