Page:Nau - Au seuil de l’espoir, 1897.djvu/108

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Sous la lueur d’hiver mélancolique et rousse, —
Aux temps où dans son cœur, frère du ciel éteint,
L’amertume d’aimer fut si chère et si douce ?



Paiement brune sous le crespelé châtain
De ses cheveux piqués de lent soleil jaunâtre
Faible comme un tison qui se meurt dans son âtre,
« Elle » sourit, captant ses yeux avec « ses » yeux
Où sourdent les forets et l’Océan torrides :



Parfois un chaud rayon noir et capricieux
Qui sombre comme un grain de quartz dans les rapides
Avive le saphir et le béryl splendides, —
Reflet troublant, — de quel monde étrange venu ?