Page:Nau - Force ennemie.djvu/179

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’une de ces gloriettes « se reposait » une affreuse infirmière longue et maigre comme une haridelle de Syrie. J’ai toujours eu en horreur cette Olympe Chignoux, l’ex-amoureuse de Bid’homme et la seule gardienne (ah ! j’oubliais Mlle Célestine Bouffard !) que l’on rencontre dans tous les coins où il y a « de l’ombre et du mystère ». C’est une nature poétique, sans doute. En tout cas elle n’est plus tout à fait adolescente, louche exagérément et possède une physionomie grincheuse de colonelle de l’Armée du Salut. Eh bien ! l’ignoble Kmôhoûn m’a instillé peu à peu une telle rage de stupre que je me suis surpris à jouer aux plus vilains jeux avec elle, médiocrement indignée, — et que la scène s’est achevée par… les « derniers outrages » qu’elle a supportés sans colère et sans joie trop indécente, en beauté habituée à ce genre de compliments. — Miséricorde ! cette vieille nymphe doit avoir deux jambes de bois ! J’en ai eu des bleus !

Et Kmôhoûn qui s’écriait : « Ah ! quel bonheur ! Ça ne m’était plus arrivé depuis mon « séjour » dans… telle ou telle constellation ! »

Enfin, (et je passe sous silence toute une série de plus banales mauvaises farces du Tkoukrien), — ne me suis-je pas réveillé une autre fois, vers deux heures de l’après-midi, en chemise, dans le parloir où ne se trouvait heureusement qu’une seule personne, la plus jeune des demoiselles Mortebranche, déjà nommées plus haut, — une assez jolie femme de trente ans, bardée de principes austères, à la-