Page:Nau - Force ennemie.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ma niche ; oh ! pas des litres !… mais un pauv’ petit fond de bouteille pour… quand qu’une « malade » a besoin d’être un peu ranimée. Venez-vous en !

Elle me prend par la main « pour me guider » — et tout bas :

— Ah ! petit cochon ! C’est donc ça qu’y me regardait l’aut’ fois avec des yeux tout chaffouillés ! Mais si j’aurais jamais cru ça ! — un homme si convenâbe !

— Elle ne se fait pas d’illusions sur elle-même et la modestie est toujours une vertu, goguenarde Kmôhoûn qui reprend tout haut avec ma voix et à présent sur mon ton habituel :

— Je ne suis pas en fer blanc, — et toi non plus !

Devenu un véritable pantin dont le tkoukrien tient les fils, j’ai la surprise de constater que je me livre sur les vastes rotondités de Mlle Bouffard à une série de trop libres caresses à la suite desquelles mon dire se trouve amplement confirmé.

— Si vous êtes si effronté, vous n’aurez point de corgnac, module, en soupirant, l’himalayenne infante. Quoi que vous feriez après, — alors ! eh b’en !

— Je serai tendre, mais distingué… Allons toujours voir le petit cognac, — moins pour boire que pour trinquer. Oh ! trinquer ! hein, Célestine ?

Répugnant Kmôhoûn !

— Oh ! mais non ! Ça c’est pas d’jeu ! Voulez-