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Page:Naudé - Advis pour dresser une bibliotheque, 1627.djvu/162

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d’emporter à leurs logis les livres communs et de peu de volumes ; avec ces cautions neantmoins, que ce ne fust que pour quinze jours ou trois semaines tout au plus, et que le bibliothecaire fust soigneux de faire escrire dans un livre choisi pour cet effet et divisé par les lettres de l’alphabet tout ce que l’on presteroit aux uns et aux autres, avec la datte du jour, la forme du volume, et le lieu et l’annee de l’impression, le tout souscrit par celuy à qui on aura presté : ce qu’il faudroit biffer apres le livre rendu, et marquer en marge le jour de la reddition, pour voir combien on les auroit gardé : et ceux qui auroient merité par leur diligence et le soin