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LE DOCTORAT IMPROMPTU

gnais de l’œil la petite marquise et la trouvais bien à mon gré ; je soupirais même, à ce que je crois[1]. De temps en temps elle avait l’air de sourire, sans presque me parler. Nous allions d’un bon pas. Elle ouvre la grille du parc ; nous y sommes. C’est un bois vaste, frais, délicieux. Nous y perdons bientôt de vue mademoiselle Victoire, pourchassée dans un détour par le petit égipan d’abbé…

« (Mais mes doigts fatigués ont peine à soutenir la plume, chère Juliette ; permets que je la quitte un moment, laissant Solange et Lindane trotter le long d’une allée terminée par un cabinet rustique, à la porte duquel je viendrai bientôt les reprendre.)

« — Entrons ici, dit Lindane, je ne serai pas fâchée de me reposer un moment ; d’ailleurs…,

  1. Tous ces détails ne devaient guère amuser Érosie, et nous supposons qu’ils ont contribué beaucoup à ce que le goût très-vif qu’elle avait pour le petit Solange ait, comme nous l’avons su, fort peu duré.
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